- la « Sportive Syndicale des établissements Militaires » pour la Pyrotechnie et l'ABS Avec pour disciplines sportives
le Rugby et l'Athlétisme.
Première assemblée générale en février 1937, Président Robert CHAILLOU
A la demande de son président, la sportive syndicale a opté pour les couleurs rouge et vert, rouge comme
le sang généreux et vert représentant l'espérance en l'avenir. Les dirigeants se mettent immédiatement en quête
d'un terrain et bientôt celui-ci est trouvé avenue de saint Amand. Mais c'est un terrain vague, encore en culture
quelque temps avant, que de travail à faire, pour le rendre apte a la pratique des sports.
Après signature de l'acte de location ont, fait appel aux bonnes volontés parmi le personnel des Etablissements
Militaires. Le nombre de travailleurs bénévoles qui se joignent aux membres du club, dépasse les espérances,
apportant pelles, pioches, râteaux, brouettes, rouleaux. Chaque samedi et dimanche matin la terre est remuée,
déplacée, nivelée après quelques semaines d'un travail intensif, le terrain peut recevoir les sportifs.
Ainsi le 26 avril 1937, le club peut étrenner son terrain.
Avec les tracasseries de cette époque la sportive syndicale est contrainte de changer son nom elle devient-le
17 novembre 1939 « Société Sportive des Etablissements Militaires de Bourges »
- du « Club Sportif Aéronautique » aux établissements d'aviation Hanriot avec pour disciplines sportives
le Football, l'Athlétisme, le basket-ball, de la boxe et du cyclisme couleurs : bleu et blanc
Avec la fermeture de l'usine d'aviation, le sport avait disparu dans cet établissement, mais a sa réouverture
il prenait un nouvel élan sous l'impulsion du chef pilote Marcel HAEGELEN.
Le 13 septembre 1941 une réunion avait lieu pour la création d'un nouveau club au sein de la S.N.C.A.C.
le club s'appellerait :
« Club Sportif Aéronautique du Berry » Président Marcel Haégelen
Mais le nouveau club qui comme son devancier n'a pas de terrain envisage une fusion avec la Société Sportive des E.M.
Apres une première prise de contact entre les présidents du C.S.A.BBBB. Haégelen et S.S.E.M. Chaillou qui décident
qu'après une assemblée Générale de leur club respectif, si l'accord de leurs membres et obtenu, ils tiendraient
une réunion constitution comprenant sept représentants de chaque club. Et ils arrêtent comme lieu de cette entrevue
l'épicerie buvette de M Dechaume, avenue de St Amand, l'endroit est discret les autorités d'occupations n'aiment pas
les attroupements.
Cette réunion se tient le28 avril 1942, et s'engage sur le nom a donne au club issu de la fusion finalement
l'accord se fait sur celui de Bourges Athlétic Club (l'influence du Havre Athlétic Club qui était venu dans
la cité Jacques Cœur quelques mois auparavant y fut pour quelque chose). Le de la S.S.E.M.tient au couleurs
de son club, rouge et vert, comme personne n'est hostile, ces couleurs sont adoptées pour le futur club.
La S.S.E.M. apportera son stade de l'avenue de St Amand, le C.S.A.B. les fonds indispensables a la marche du
club. Ces problèmes réglés un bureau provisoire est désigné, il compte M.M. Haegelen comme Président, Chaillou
et Dubois vice-président. Chérami secrétaire, Renon secrétaire adjoint, Cochard trésorier Soulat trésorier adjoint.
Après plusieurs réunion le bureau provisoire décide de convoquer une assemble Générale pour le 20 mai 1942 aux beaux-arts.
Le Bourges Athlétic naît
L'assemblée Générale a lieu à la date prévue avec une forte participation de membres des deux anciens clubs
qui ratifient leur fusion et le bureau. Le nouveau club reçoit l'agrément du ministère de l'éducation Nationale,
du gouvernement de Vichy. Une section natation voit le jour.
Pour fêter la fusion, malgré les difficultés de l'époque les dirigeants décident un banquet groupant tous les membres
du club. Le président Haegelen se débrouille pour trouver les victuailles si rare par ces temps de restrictions,
ainsi que le vin qu'il se procure auprès de son frère viticulteur à Nuit St Georges.
Apres un repas au cours duquel les convives avaient fait honneur au menu, l'heure de la Chanson donnait à Haegelen
l'occasion de faire entendre l'un de ses refrains de corps de garde « les hussards »que tous reprenaient en cœur
puis Brivot interprète une mélodie « plaisir d'amour ne dure pas toujours » quand rentre un officier allemand en
galante compagnie. Il exige du patron de l'hôtel de participer aux agapes avec sa compagne, celui ci essai en vain
de lui faire comprendre qu'il ne restait plus rien à manger et qu'en raison des restrictions il n'avait pu fournir
lui-même la nourriture mais l'allemand se fâche, alors Brivot lui lance à la tête un croûton de pain traînant sur
la table. Mal lui en pris car l'officier sort son revolver et menace les convives. Pour éviter que la fête se termine
en drame Haegelen fait servir le couple a part, avec les restes du repas mes les réjouissances se terminent aussitôt.
L'occupation se fait de plus en plus dure, réquisition, perquisition, déportations, sont choses courantes, la
résistance se développe, plus question de sports.
Il faut attendre septembre 1944, la libération de Bourges pour que les quelques dirigeants restant sur place
envisage la reprise de l'activité du B.A.C. cela bien entendu après la réouverture de l'usine aéronautique.
Le B.A.C. prend vraiment son essor en 1945, grâce à la mise en place des comités d'entreprise il dispose
d'une aide substantielle, mais il doit regretter le départ de son président, Marcel Haegelen qui nommé
Colonel commandant de base d'Avord est dans l'obligation de donner sa démission Monsieur QUERO prenait
sa succession le 26 septembre 1945. Apres un an de présidence Monsieur QUERO quitte la S.N.C.A.C.
donne sa démission de président, Monsieur Jean BRIVOT pilote d'essais lui succède le 3 octobre 1946,
il implante le tennis au club.